23 janvier 2006
20) Boire ou baiser, il faut choisir...
Baiser n’est pas une partie de plaisir (ouf, le jeu de mot balourd)... Bon, je veux, là, soulever un questionnement, un paradoxe concernant le lien entre sexualité et progrès.
Vous l’aurez sans doute compris, je ne vais pas faire une tirade anti-avortement mais soulever des questions de bases…Pour créer un débat qui va, sans doute m’enrichir, moi (gros égoïste que je suis ! )
Donc…
Lorsque vous avez une relation sensuelle (1) et que vous avez un peu bu, ne vous arrive-t-il pas de vous « lâcher » un peu… plus et de ne pas mettre de préservatif ?
Or, cette relation ne demande- t elle pas de se laisser aller, de ne plus être, à ce moment, le monsieur ou la demoiselle que l’on croise au boulot ou dans la rue ? Que vient faire la raison dans une relation qui se veut un retour à la liberté ?
Jusqu’où le progrès doit-il intervenir dans notre état naturel ?
Dans nos villes et même nos villages, on croise des jardins publics, où la nature semble domptée, enfermée, ligaturée... Ah, ils sont jolis nos jardins publics ! Mais si on va sur la montagne, n’a- t-on pas l’impression, qu’en bas c’est une grande cage à lapins ? ?
Quand peut-on dire que c’est le progrès occidental qui s’adapte à la sexualité et non l’inverse ?
En quoi la sexualité occidentale est-elle réellement progressive ?
Moi, j’ai mon idée… mais j’attend surtout les votres.
(1) Dixit Celyn/Dilettante (voir lien) dans le post intitulé « baiser ou faire l’amour ? »
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16 commentaires:
Dis donc, le sujet est récurrent, ça te tient à coeur! lol
Bon, juste un petit mot (petite précision que j'ai également faite sur le blog de Marion) pour dire que je viens lire, en silence, sans forcément prendre la plume, enfin, le clavier.
Quand à ce sujet, je voudrais y réfléchir pour pas écrire des choses trop bêtes, comme j'avais commencé à faire sur ton précédent post, avant de renoncer faute de trouver une issue à ma réflexion (en fait, ton post faisait pour moi écho au film de Noémie Lvovsky, "Les sentiments").
Voilou! Je reviendrai donc plus tard lancer ou alimenter le débat!
boire ou baiser , pourquoi ne pas choisir les deux !
je pense qu'il faut juste vivre ce que l'on a envie , malgré les carcans de la société ;
se faire du bien sans se faire du mal ( le préservatif n'est pas une intrusion de la science dans notre vie de splus intimes , il faut savoir passer outre et considérer cela comme quelque chose qui va de soi)
savoir où est la frontière ;
c'est assez complexe car on est tous assez enchaînés par des clichés de la société et il faut apprendre à s'en défaire ;
à être fou à lier , à prendre cette liberté , dans la sexualité , mais à chaque instant également !!
longue et heureuse vie amoureuse à toi , la guenille , mais pas si guenille que cela , M*
Boire... Baiser... deux excellents albums de Miossec..
" mais si un beau jour , je m'achève dans l'infidélité ,
pourras-tu me pardonner ? "
Allez, me revoilà, j'ai pas forcément réfléchi des masses depuis hier mais je me sens l'âme d'ajouter ma petite pierre, enfin mon caillou!
Alors, si j'avais le choix, je serais bien d'accord avec Marion. Pourquoi se mettre des barrières? Ce moment où on ne fait qu'un, pourquoi ne pas être soi-même? Ca devrait être naturel.
Bon, en fait, moi, quand je bois, c'est dodo direct (j'ai l'alcool enroupillé lol), alors, finalement, le choix est simple!
et si c'était boire ou faire l'amour , il faut choisir ...
ce serait pas mieux ?
L'acte sensuel a des conséquences . Hélas, ce n'est pas une simple histoire de plaisir. Il est là le hic.
Pour se lâcher, certains ont besoin de boire un peu. Mais préso et alcool ne font pas forcément bon ménage, alors que faire ?
...ce qu'ils veulent...
Fait on ce qu'on veut sous l'emprise de l'alcool ? ou est ce que l'alcool flatte nos plus bas instincts ?
J'ai vécu quelques années avec une personne séropositive: l'innocence a ses limites. Hélas.
Crois tu Neeko qu'on ait mis une capote, "raisonnablement" toutes les fois où l'on s'envoyait en l'air ??
Non. Et là, le cauchemar commence avec ses multiples angoisses.
effectivement, ne vas pas croire que je suis indifférent aux drames que l'inconscience peut créer.
mais il est de la nature de l'homme de se créer et se détruire, et j'avoue que en ce moment, je trouve que trop de monde à une tendance à vouloir "protéger" l'homme à son insu, voir en le forçant, et toujours pour le bien... cela a toujours été, ne serait ce avec les religions non ? ... alors, le débat que je te lance est, jusqu'à quel point crois-tu pouvoir dire aux gens ce qu'ils doivent faire de bien, de juste, et selon quels critères ? et de toute façon, il y aura tjrs un % d'individus hors catégorie, qui fera ce que bon lui semble... ce n'est pas de l'innocence crois moi...
la guenille a dit…
Je suis d'accord avec toi, Neeko, personne n'a à dire à l'autre ce qu'il doit faire même si cela semble venir d'une volonté apparente de protéger l'autre. Dommage que tu n'ais pas réagis à mon post nommé : " accusé séropositif.. levez vous" .
Je pense qu'il faut se protéger soi, avant de penser à l'autre, sauf en cas d'assistance à personne en danger. Or, quand l'autre ne veut pas mettre de capote alors qu'on se sait séropositif, je crois qu'il n'y a pas non assistance à personne en danger mais plutôt un sentiment de culpabilité judéo crétin d'influence médiatique.
Enfin, je crois surtout, pour recentrer sur ce sujet, que tout dépend de la quantité d'alcool ingurgité en fonction du vide intérieur...
Je me rend compte qu'il y avait deux sujets en un: je suis incorrigible.
Presonnellement, l'alcool à pluttôt tendance à me faire dire beaucoup de choses, surtout des conneries...
Plus sérieusement, après avoir relu ton post deux fois de suite (je n'ai pas tout compris la première fois, la fatique je suppose, je suis reparti dans une cycle de nuits blanches d'affilées involontaires assez perturbantes...) je pense que l'alcool n'est qu'une excuse de faibles... Etre complètement dériché par une soirée bien arrosée ne laisse jamasi une personne oublier les précautions élémentaires... Mais si il y a eu bêtise, ça ma parait débile de renoncer aux progrès de la science.
Je me souviens d'un débat d'éducation civique en seconde ou j'étais opposé à un autre élève sur le sujet de l'avortement. (J'étais pour, il était contre, en bon royaliste) je lui demandais si une personne violais sa copine ce qu'il ferait d'un embryon non désiré. Il me répondit qu'il laisserait naitre le bébé pour le teur ensuite. (Et il le dit en public...)
Donc, pour moi, le sexe doit être un désir, pas une fatalité.
Je crois que je me suis éloigné du sujet. Désolé. A la prochaine, ma dinde au curry!
kevin, que veux tu dire par "le sexe doit être un désir" ? A quoi penses tu ?
Petite parenthèse: Juste ton avis sur la question. Pour toi, quelles sont les valeurs d'un royaliste? Ne peut on être communiste et royaliste à la fois ?
Bises mon choux à la crème
Je parle de désir, car la science nous permettrait de nous passer totalement de la sexualité aujourd'hui... (Un peu glauque je l'admet...)
La sexualité n'est plus une voie obligée pour perpétuer l'espèce, mais bel et bien un désir de part et d'autre.
Je parlais de royaliste. Il se disait royaliste, avec une 50 de personnes dans mon lycée. Tous l'écharpe blanche autour du coup, la bible à la main (Si, si, je le jure!)
Je ne sais pas quelles sont les valeurs d'un royaliste aujourd'hui, mais il me faisait plutôt penser aux royalistes extrêmistes de Charles X...
En tout cas, ses valeurs étaient TRAVAIL, CATHOLISISME, FAMILLE, PATRIE... Donc, pas de droit d'avortement, la femme au foyer, et Dieu à la bouche à longueur de temps... Et accessoirement, il jugeait Le Pen comme un homme politique diabolisé qu'il fallait rétablir dans la société française.
Alors, je ne sais pas s'il s'agit des valeurs d'un royaliste, mais c'était les siennes.
A la prochaine, datte fourrée à l'orange.
Kevin
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