31 décembre 2005

14) Du rock, de la chanson ou de la merde ?



L'animal n'est pas mort, il se terre dans la forêt loin de ses fréres décharnés prisonniers de la zoo académy...
Voilà, c'est ce que j'ai à en dire du rock.. D'ailleurs, qui a dit que l'animal n'était pas doué d'intelligence? Loin des recettes de Vincent Delerm, de Bénabar, Linda Lemay et de Jeanne Cherral, je vous invite à aller voir Thiéfaine en concert: un régal ! Je connais depuis peu. Le son de ses albums, dans les années 80 me paraissait trop synthétique. Aujourd'hui j'apprécie davantage la matière sonore qui soutien des textes d'une pure merveille. Je vous en présente un ancien mais les actuels sont trés, trés bons..

De l'amour, de l'art, ou du cochon ? Paroles: Hubert-Félix Thiéfaine. Musique: Tony Carbonare  "De l'amour, de l'art ou du cochon ?"
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Ecoute-moi... écoute moi mon amour... je claquerai connement la tête coincée dans un strapontin...
Ce sera pendant l'été de 1515 sur l'aéroport de Marignane... Je claquerai vraiment connement...
Mais je ressusciterai le troisième jour et ce troisième jour sera l'avant veille de l'attentat de Sarajevo...
Je passerai te chercher et tu me reconnaîtras facilement puisque j'aurai mon éternel chapeau à cran d'arrêt
Et que je porterai à la boutonnière une fleur de tournesol comme celle que tu aimes tant !...
Toi ! tu te jetteras dans mes bras et alors je te dirai
- Souviens-toi ! Souviens-toi, mon amour : J'étais beau comme un passage à
niveau et toi tu étais douce
Douce comme les roubignolles d'un nouveau-né... souviens-toi...
On avait des scolopendres qui dansaient dans nos veines et
Un alligator au fond de la cuisine sur la droite en entrant... Mais si !...
Quand on entrait par la bouche d'incendie, dans ta bouche, il y avait des sirènes
Qui chuchotaient des mots... des mots qu'on avait oublié d'inventer... des mots qu'on avait oublié d'inventer
À cause de notre enfance malheureuse... de notre enfance malheureuse parce qu'on avait mal aux dents...
On avait mal aux dents parce que toujours on nous obligeait à manger des sucres d'orge et qu'on n'aimait pas ça !
Et puis après... Après, quand on se sera bien souvenu... Quand, fatigués de s'être souvenu...
Nos souvenirs ne seront plus que des loques... Alors... Je te prendrai par la taille et
Nous irons nous promener à l'ombre des tilleuls menthe... Tu me souriras... Je te rendrai ton sourire et
Dès lors... Dès lors nous ne saurons plus vraiment si ce que nous ressentons l'un pour l'autre
C'est de l'amour... De l'art... Ou du cochon !

Texte soumis aux Droits d'Auteur - Réservé à un usage privé ou éducatif.
     

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